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Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne

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oursnibal
Quentin D
christophe
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Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne Empty Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne

Message par christophe Lun 1 Juin - 11:58

Je crée ce nouveau sujet pour le bon suivi de la campagne. L'autre sujet sera réservé à l'organisation des séances et question diverses hors RP.

Merci à tous ceux qui ne font pas la campagne de ne pas lire la suite. Il n'est pas exclu que je la fasse rejouer ensuite avec un autre groupe. Et merci aux joueurs actuels de ne pas en parler hors du cercle du groupe (ou du carré du groupe selon comment vous êtes positionnés... Smile ).

Résumé des épisodes précédents

Agents de la compagnie marchande de l’Alliance Azur de Clochemer, après une étrange mission où vous avez tué 3 minotaures bourrés, vous avez été envoyés, sur les îles de la Triade pour escorter une livraison. Sur l’île de Deucas, dans la petite ville de Cadval, vous avez découvert une situation économique et sociale explosive. D’un côté, une caste aisée de dirigeants protégés par une milice privée ; de l’autre, des milliers de serviteurs pauvres et massés dans une enclave qui leur sert de ville. Les serviteurs, appelés Yips, vivent des boulots proposés par les familles aisées.
Au milieu se trouve Cadval, une petite ville possédée par les familles et des commerçants venus du continent. On y trouve quelques commerces, et notamment les deux auberges : la vieille tonnelle et le calice d’argent. Autre lieu intéressant, l’Orphée est un petit théâtre en plein air plutôt défraîchi et dirigé par Floreste, un artiste à la renommée locale bien établie.

Les familles refusent de donner plus de territoire aux Yips en s’appuyant sur la Charte, un document fondateur du Conservatoire, qui limite fortement les zones d’habitations sur Deucas et les interdits sur les autres îles. Selon eux, c’est la natalité non maîtrisée des Yips qui est le problème et pas la Charte. Ils proposent régulièrement d’emmener des Yips afin qu’ils s’y installent mais peu acceptent.
Toutefois, un parti politique en progression, le parti Vie-Prospérité-Liberté (VPL), veut libérer les Yips de leur joug et œuvre pour prendre la majorité dans le conseil du Conservatoire.

Les îles sont un conservatoire naturel où la nature reste, globalement, préservée. Un corps de rangers, sous les ordres de Sharde Clattuc, veille à la tranquillité des lieux. Ils utilisent notamment des griffons comme montures.
Ils possèdent également une petite flotte de guerre qui patrouille entre les îles et sécurisent le port. Il faut souligner que ces forces, initialement prévu pour veiller à éviter les intrusions extérieurs des braconniers et autres curieux, sont de plus en plus accaparées à la sécurité des familles et à la surveillance des Yips.
La "cité" de Yipville concentre une population de plusieurs milliers de yips. Les habitations se développent depuis des décennies de manière verticale et la promiscuité est inédite. Tout aussi inédite est la placidité et l’apparente résignation des habitants. Ils tentent régulièrement d’étendre leur territoire ou d’installer des constructions sauvages hors de leur zone, ils sont systématiquement repoussés par la milice mais il n’y a que très rarement des affrontements entre les deux partis.
Les deux bâtiments notables de Yipville sont :
- le palais du maire, Titus Pompo,
- le Palais des chattes, un bordel local où les visiteurs – et quelques habitants – viennent s’encanailler.

Après la Parilia, une fête locale, vous avez accompagné Sharde Clattuc et quelques miliciens dans une expédition nocturne, suite à la découverte d’un navire inconnu à proximité des îles. À l’issue d’un combat facile, vous avez mis à jour un trafic de tourisme sexuel clandestin, doublé d’assassinats des jeunes filles. Les clients – tous de nobles continentaux – ont fini par avouer et ont mentionné une affiche aperçue dans une auberge de leur ville.
Le système d’inscription et de paiement semble bien sécurisé et aucun élément exploitable ne ressort des interrogatoires, sinon que l’organisatrice des excursions s’appelaient Sybille et qu’elle était du genre caractérielle. Le problème c’est est morte dans le combat sur le navire. Une enquête sur le continent semble inévitable.
Les dirigeants loyalistes (les Chartistes) vont ont engagé pour mener l’enquête sur toute cette histoire. Il semble difficile d’organiser un tel réseau et de recourir à des jeunes yips sans des complicités dans l’île. Vous-mêmes êtes neutres et forcément étrangers à tout cela.

Les 6 familles : Wook (nains), Veder (elfes), Clattuc, Leverty, Tamm (humains) et Ophaw (hobbits).

PNJ rencontrés :
- Sharde Clattuc : capitaine des rangers et référent des PJ au sein des familles, c’est un homme encore jeune, posé, qui semble aussi à l’aise pour combattre que pour négocier. Une "force tranquille" qui ne laisse pas le beau sexe indifférent… y compris parmi votre groupe.
- Egon Tamm : Président du Conservatoire. Élégant, responsable et déterminé.
- Bodwyn Wook (nain) : Chef des forces de sécurité, supérieur de Sharde et Ysel.  Posé et déterminé.
- Ysel Laverty : capitaine de la milice du Deucas. Professionnel, déterminé. Surnommé le Loup Gris.
- Helva Ophaw (hobbite) : juge de Cadval.
- Hermine Coldon, Attabus Ballinder, Spanchetta Clattuc, Clytie Vergence et Fergus Wilder : membres du Conservatoire.
- Julian Bohost : membre actif du VPL.
- Milo & Wayness : fils et fille d’Egon Tamm.
- Sunje : fille d’Attabus Ballinder, jolie jeune femme, pro-VPL.
- Floreste : barde demi-elfe, dirige l’Orphée et les Mimes, son groupe d’artistes. Caractère volontaire. Certains le trouveront inspiré et talentueux, d’autres le jugeront vaniteux et bavard.
- Drusilla : la blonde assistante de Floreste.
- Sessily Veder : charmante jeune elfe au caractère aimable et enjoué. Fait partie des Mimes.
- Aria Thalion : jeune elfe, travaille parfois avec  les Mimes. Elle veut être escrimeuse et a été très impressionnée par les talents de Pygmalion dont elle est devenue l’élève.

Voilà. Si vous avez besoin de rafraîchissements de mémoire sur d'autres points, n'hésitez pas à demander.
christophe
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Message par Etienne Lun 15 Juin - 16:16

Alors que les interrogatoires des notables venus du continent avance, la piste d'une agence nommée Ogmo  semble se dessiner, piste qui va sans doute ramener nos héros sur le continent.
Lors d'une soirée, nos aventuriers font plus ample connaissance avec les enfants Tamm, le cynique Milo et la mesurée Wayness et chacun y va de sa petite anecdote sur sa mission la plus marquante.
Le lendemain, chacun y va de sa petite occupation, Talvar montre la présence de l'Alliance Azur sur les quais, Pygmalion cherche son apprentie, Ponce prend rendez-vous auprès de Titus Pompo, le maire apparemment overbooké d'Yipville et Loreline Fox gambade dans la réserve jusqu'à croiser un loup légèrement remonté. Pendant ce temps Fray et Gelram s'offre une initiation au vol de griffon avec Sharde Clatuk en compagnie de Milo et Wayness Tamm et du bellâtre Julian Bohost et alors que cela s’annonçait comme une expérience trépidante, les choses se dégrade très vite. Le griffon de Milo se montre de plus en plus agressif et finit par s'en prendre à celui de Julian qui en réponse le blesse mortellement, ce qui entraine une chute inexorable que nul n'a pu empêcher jusqu'à l'issu fatale. Suite à ce tragique événement, la population de Cadval s'en trouve fort ému, apparemment Milo été très apprécié et cela touche plus ou moins notre groupe, refroidissant par la même les envies de voltiges griffonnienne de certains. Par la même, ils commencent à s'interroger sur la raison d'être du conservatoire, ce qu'il se trouve sur les autres îles et le pourquoi du comment du quoi de qui de quesse de tout ce bastringue ........
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Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne Empty Re: Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne

Message par Typhaine Dim 5 Juil - 13:20

Journal d'un renard, Chapitre sept.

Après qu'ils aient tué Après Milo, j'étais en colère, j'avais chaud, j'avais froid, j'avais peur. Je ne le connaissais pas bien, pas depuis longtemps, mais il s'est de suite ouvert à moi et aux autres. Il parlait d'avenir et d'aventure, des choses qu'il ferait une fois qu'il quitterait enfin Deucas et Cadval, de ce qu'il irait voir en premier sur le continent.

Je me suis enfui, j'ai honte. Je voulais être seule, je voulais courir jusqu'à m'effondrer, je voulais avoir mal. La reserve ; c'est là que je me suis cachée. Je me disais "pourvu qu'il me trouve, je veux me battre, je veux mordre, je veux hurler". Je savais où chercher, le loup reste sur son terrain. Je n'ai pas trouvé un adversaire, mais un compagnon de jeu, intelligent, attentif, avec et sur qui je me suis défoulé. Je ne l'ai pas remarqué alors, mais j'avais moins mal au cœur, mon sang battait moins fort à mes tempes après notre échange. Je crois que c'est l'un des rangers de la réserve, celui avec les entailles sur le visage. Il semble plus un agneau qu'un loup.

Les interrogatoires terminés, Laverty ouvrira une enquête à propos de "l'accident". Nous avons tous notre petite idée sur ce qu'il se passe. Depuis mon arrivée sur Deucas, je ne songeais pas à partir de l'île, mais aujourd'hui, je suis heureuse de pouvoir m'en éloigner. Trop de secrets, trop de mensonges ; qu'est ce que le conservatoire peut cacher qui vaille la peine de tuer ?

Pourquoi conserver une nature, qui même si elle est florissante, est loin d'être en danger ?

Nous avons une nouvelle mission sur le continent, et nous débarquerons au port d'Abonce. Notre but est simple, mais demande une réflexion qui me fait trembler. Nous devons trouver de quoi retourne la "Compagnie Hogmo", et suivre l'argent des "innocents nobles en croisière", pour remonter jusqu'aux organisateurs de ces escapades meurtrières.

Sharde est sur les docks au moment du départ. Puisque nous n'avons pas souhaité leur demander de récompense pour nos services, il nous remet une sacoche contenant plusieurs potions utiles. Le conservatoire nous cède également une chaumière magique, un moyen de toujours amener le confort des villages avec nous. Je ne sais pas quoi penser de ces gens qui nous cachent tant de choses, ils nous aident, mais je n'arrive pas à leur faire confiance. Excepté Sharde, mais lui n'a d'yeux que pour Frey.

Le voyage est ennuyeux. La mer est calme et les vents chargés de sel et d'eau. Les îles de la Triade s'éloignent jusqu'à n'être que des points brumeux à l'horizon. Loin des yeux, trop prêt du cœur.

Arrivé à terre, et sur les recommandations de Jel'ram, nous choisissons une auberge avec vue sur la mer, le Joyeux Dauphin, une sorte de pension calme et sans trop d'animation. Je partage ma chambre avec Jel'ram, la vue est calme et la compagnie également. Il a l'air de se remettre du choc : il était dévasté quand Milo est mo après Milo. Je ne l'avais jamais vu boire autant. En fait, je ne l'avais jamais vu boire autre chose que de l'eau avant.

Pour une raison qui m'échappe, je me retrouve à gérer les cent pièces d'or qui nous ont été offert pour notre mission.


Après une bonne nuit de sommeil, notre petite meute opte pour une journée calme à arpenter la ville. Nous voulons nous changer les idées, mais je n'arrive pas à me sortir son sourire du crâne : quelqu'un va payer, et ce sera moche.

Chacun essaie de se détendre, chacun sa méthode. Jel'ram arpente la ville à la recherche de la guilde et du temple de l'eau, et questionne élémentalistes et prêtres sur Sybille et son tatouage en trident, sans grand résultat. Ponce rend une petite visite à la guilde des invocateurs, dont les membres semblent avoir un peu plus de bon sens que ce hobbit et sa poêle à frire. J'espère que sa magie n'en sera pas plus imprévisible. Frey et moi allons de bijouteries en armureries ; elle aime les belles choses. Je préfère les choses qui ne me gênent pas, je préfère regarder. J'admets que certains artisans ont un talent fou.

Frey et moi en profitons pour faire un tour de la ville, et commencer à repérer les endroits utiles à notre mission. En fait, c'est moi qui ai insisté. Je regrette un peu, maintenant ; elle semblait s'amuser.

Une nouvelle nuit, calme. J'écoute la mer en essayant de trouver le sommeil, alors que Jel'ram dort depuis longtemps. La lune est haute, les étoiles des centaines et l'air apporte à la fenêtre l'odeur des épices qui se mélangent dans les entrepôts. Je me souviens de son parfum ;  je pleure en silence.

Durant la matinée, j'accompagne Frey faire la tournée des auberges de "luxe". Nous allons "vendre" Pygmalion comme notre Sir, et nous renseigner pour lui au sujet de ces "croisières extravagantes à la compagnie charmante". Je ne sais pas pourquoi, mais faire des coups en douce ou des paris avec Frey me fait beaucoup de bien, et me colle toujours un sourire sur le visage. Elle n'est pas ce que j'imagine en premier chez un chevalier, peut-être parce qu'elle est une femme ?

Nous trouvons une piste à l'auberge de "La Grande Table", qui comme son nom le sugère, possède tout un assortiment de table pour les grandes races : centaures, colosses, géants. . . Grands et petits peuvent s'asseoir, avec ou sans tabouret, et se regarder dans les yeux sans se tordre le coup. Une bonne idée. Le patron, Beller, surnommé le bouclier, nous renseignera sur l'affiche placardée dans son auberge et qui vente les mérites de ces fameuses escapades discrètes. À renfort de sourires et de mots creux, nous prévoyons d'y inscrire Pygmalion. L'avance n'est que de cent pièces d'or, une somme que nous possédons déjà.

Par la suite, nos idées s'enchaînent : Frey repère les guildes de coursier susceptibles de faire transiter l'argent. Deux paraissent idéalement situées et réputées. Talvor et moi, nous renseignerons sur le moyen d'appliquer une balise magique sur une pièce, et serons devancés par Ponce, lui-même capable d'appliquer ce genre de stratagème magique sur un objet, grâce au soutien de la guilde des invocateurs. Il semble que derrière sa bonhomie habituelle et son parlé qui tourne autour des potes, de la popote et de sa magie qui capote, il soit tout de même capable de beaucoup de choses.

Nous apprenons également, par Ponce encore une fois (il cache bien son jeu le gnome hobbit), que Sybille, la femme au trident, a déjà été aperçu à Abonce et dans les villes avoisinantes durant les 3 dernières années. Cela confirme ce que nous savions déjà : qui ou quoi qui gère ces entreprises meurtrière le fait depuis longtemps et sans faire de faux pas, jusqu'a maintenant : je ne compte pas gâcher la chance que nous avons de leur rendre chaque mort au centuple.

j'entends de loin Pygmalion et Jel'ram qui parlent d'un plan d'envoûteur, en utilisant la magie de Pygmalion. Hélas, cette magie n'est pas discrète et à déjà prouvé son manque de fiabilité lors des interrogatoires sur Deucas. Un plan foireux donc, qui foirerait sans doute.

La fin de la journée est calme. Je ne pensais pas que mettre mes pensées sur du papier me ferait du bien. C'est comme confier un secret, je me sens un peu plus libre à chaque page. Cela fait à peine deux jours que nous sommes de retour en ville, et déjà courir me manque. Le vent dans mes oreilles, les feuilles sur ma fourrure, l'herbe sous mes pattes et mes sens en éveil, tout ça me manque déjà. J'ai changé de peau tous les jours sur Deucas, pendant plus d'une semaine. Et aujourd'hui, j'ai l'impre

Ce soir, nous lançons notre plan. Ponce balisera l'argent, Pygmalion et Frey insisteront pour le voir partir sans délai, et moi, je serais là pour suivre le coursier. Cela fait longtemps que je n'ai pas pris la fourrure d'un chat.

Bonne chasse Laureline, tu vas en avoir besoin.
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Message par Jordan H Mar 21 Juil - 12:49

Cher Maître,


Je commence à comprendre votre point de vu sur les invocateurs et leurs imprévisibilités. Ponce, l’invocateur que j’accompagne c’est attiré les foudres d’une dryade invoquer par erreur, mais grâce à Gamba luka, il s’en est tiré sans heurt mais d’une manière assez déconcertante à base de serpent et de saucison… Ce qui lui correspond bien je suppose.

Bien sûr il s’agit d’une péripétie anecdotique par rapporte à notre quête. Nous avons fait quelques avancées sur l’enquête dont nous avons la charge. Notre plan initial pour suivre l’argent des clients vers cette fameuse agence Hogmo n’as pas eu l’effet escompté. Mais grâce à sa vigilance, Laureline a su découvrir la ville où se dirige l’or : Castle-ocre. Notre voyage fut agréable et nous avons pu profité de notre nouvelle chaumière « de poche » offerte par nos employeurs.

Une fois sur place, nous apprenions qu’un des alchimistes de la guilde locale est impliqué, mais sans savoir de quelle manière, pour l’instant. Ni même si la guilde elle même est impliquée.  

Cependant l’un des anciens amis de Jel’ram, retrouver par hasard, nous as fourmi une information sur le symbole du « trident recourbé », une secte, portant cet emblème, aurait établi leurs repères dans un ancien manoir, un peu plus loin. De quoi faire avancer nos recherches.

Alors que j’écris cette lettre Loreline, Frey et Pygmalion sont partis observer ce manoir afin que l’on établisse un plan d’action. Si le manoir à été délaisser depuis longtemps s’y introduire pourrait être simple, mais il ne s’agirait pas de tomber sur une véritable place forte.

Il y a de grande chance que cette missive, comme les autres, vous parvienne tardivement dû à votre isolement, mais je me doute que vous vous porter bien et que notre quête aura avancer d’une manière ou d’une autre.


Bien à vous, Tal-var
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Message par Stéphane Dim 9 Aoû - 2:37

En lieu et place d’un manoir nous découvrîmes une forteresse taillée à même la montagne, dont les environs presque exclusivement rocailleux nous empêchaient de nous approcher discrètement. Loreline se métamorphosa puis partie seule faire le tour, ainsi en renarde elle n’attirait pas l’attention, ou, en tous cas, moins qu’un être humain.
Sa conclusion fut malheureusement décevante : aucun accès exploitable à l’arrière de cette forteresse, juste une porte dans un renfoncement mais tout le chemin est à découvert.
Une fois la mauvaise nouvelle partagée avec nos compagnons, nous avons tous réfléchis aux possibilités pour infiltrer la demeure.

Les jours suivants chacun essaya de récolter le plus d’informations possible : Certains par l’entremise d’un notaire qui ne leur appris seulement que ce genre de construction étant en dehors d’une ville ne dépendaient donc d’aucunes ville et par conséquent n’étaient pas dans ses registres. D’autre essayèrent auprès de l’alchimiste. Ou encore en allant surveiller les aller et venus à la forteresse. Il y eu même une tentative d’aller explorer une autre forteresse, normalement abandonnée, pour essayer de glaner des informations ; l’accueil qui nous y attendait nous suggéra « gentiment » de faire demi tour.
Bref nous fîmes tous choux blancs, les seules informations que nous avions pu récolter furent que c’était très probablement la compagnie Hogmo qui occupait les lieux et qu’ils étaient approximativement une trentaine.

Le soir du cinquième jour, alors que nous étions de nouveau en train de réfléchir à de nouvelles approches, une dame vint nous aborder à notre table. Quelques échanges et une invitation à s’asseoir avec nous, nous permirent d’apprendre qu’elle avait réussi à quitter la secte à laquelle nous semblions nous intéresser depuis quelques jours et qu’elle nous demandait de l’aide afin de faire sortir sa sœur Lilas qui s’y trouvait toujours.
Lors du départ de cette dame, Jelram intima qu’il fallait la suivre alors que Loreline s’était déjà levée pour commencer à la pister.
Sa filature l’amena jusqu’à une trappe devant la forteresse où le chariot s’engouffra.
Je fus affecté d’avoir été trompé en apprenant que Laurette était certes chauve, mais surtout faisait toujours partie de la secte.
Une conclusion s’imposa : nous allions devoir jouer finement si nous voulions nous en sortir indemne du piège tendu par cette garce et ses gredins.
Stéphane
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Message par oursnibal Lun 10 Aoû - 0:13

Extrait du rapport 12/008-F

Rédacteur : Frey Von Krupa
Autorisation : niveau 2
Diffusion : interne Alliance Azur


Rapport de suivi de mission : jours 6 à 9 sur Castle-Ocre


Jour 6 :
Suite à la filature de la mécréante, Laureline c'est senti mal au point de prendre une journée de repos. Nous n'avons pas retenu leçon de nos erreurs car lors du déjeuner nous reprîmes nos discussions en plein milieu de la taverne. Jel'ram excédé décida de partir pêcher pour la mâtiné. Pygmalion quand à lui prit l'initiative d'informer nos commanditaires de notre avancement. Pons ayant prit l'habitude d'aller au temple de Xas, ne manqua pas de de faire ce jour également. Je ne sais pas ce qu'a fait Tal'var mais je ne pense pas qu'il est bougé de la matinée puisque je l'ai trouvé exactement à la même place au zénith. Pour ma part je suis allée prier Horbos, pour qu'il me donne de sa clairvoyance. L'idée de nous envoyer dans la gueule du loup me gênait énormément et je ne trouvais pas de meilleure plan.

Après avoir mangé ensemble, Tal'var décida d'étudier, Pygmalion est parti voir pour acheter des potions et je lui ai emboîte le pas pour faire partir une missive personnel à destination des îles puis, après quelques renseignements prit, je suis parti m’entraîner à la MJC (Maison des Jeunes et Chevaliers) ; je ne sais pas ce qu'ont fait les autres de l'après midi.

Le soir la mécréante revint, nous étions prêt et Laureline ayant repris des couleurs nous accompagna. Sur le chemin Pons essaya de tirer des informations sur la secte. Il n'obtiendra rien de plus mais j'ai senti de la suspicion et elle redemanda quel lien nous avions avec "eux". Alors que les autres commençaient à balbutier sur les îles, Horbos me frappa d'une idée. Je coupa leur balbutiement pour expliquer que nous avions travaillé pour une femme qui avait le même symbole mais qui était parti sans nous payer et que nous la recherchions. Elle ne chercha pas plus. Suite à un geste de Jel'ram m'indiquant que c'était le moment de passer à l'action, je me suis approchée de la suspecte pour l’assommer mais une aura explosive me fit tomber dans l'inconscient. J'appris plus tard que la bougresse est magicienne et qu'après avec choqué la moitié de l'équipe, elle a réussit à paralyser ou endormir tout le monde.


Jour 7 :
Quand je me suis réveillée j'étais dans une chambre cléricale avec une de leur "bible pour débutant" sur un pupitre. Je l'ai feuilleté rapidement. Je n'ai pas attendu très longtemps avant que cette faussaire revienne avec son maquillage en moins. Elle arborait ce même tatouage sur le front, preuve qu'elle fait parti des hautes strates de cette secte. Elle m'indiqua que je suis à part d'où mon incarcération particulière, et me fit savoir que mes compagnons étaient en vie mais que leur bien être et les conditions de survie de ceux-ci dépendraient grandement de mes réponses. Je m’enquéri de l'état de Laureline alors encore en convalescence. On m'assura qu'elle allait bien. On me demanda mon nom, j'interrogea dans un premier temps sur la nécessité de savoir mon nom et quand elle m'expliqua que c'était pour mieux me connaitre, je compris qu'ils cherchaient vraiment à me recruter. Je lui donna mon nom et quand elle me demanda ce que nous leur voulions, je garda notre couverture. Je poussa même le vice jusqu'à parler de ces maudites croisières pour lui faire comprendre que je savais ce qu'ils trament. Je remarqua qu'elle ne tiqua pas, j'en déduisis que l'agence Hogmo était bien ici. Elle me demanda qui était cette femme qui nous avait recruté, je lui décrivis donc la pauvre âme que j'ai tranché en deux en prétextant qu'elle ne s'était pas présentée. Sans doute satisfaite et perplexe, elle m’annonça qu'elle devait vérifier des choses et qu'elle reviendrait. Suite à cela j'avais le droit à des cours particulier de lecture de monomancie. Les préceptes étant tellement pervertis que je ne mentionnerais pas ses valeurs dans ce rapport.


Jour 8 :
Une autre femme est venue me faire la lecture des saintes écritures. Ils ne me traiteront pas mal. Les repas n'étaient pas horrible mais j'ai pu confirmé qu'ils ne me laissaient pas de couverts.


Jour 9 :
La journée est passé aussi longue que les précédentes à ne rien pouvoir faire et écouter les sermons. Ce soir là, un bruit étrange venant de la meurtrière à barreaux qui me servait de fenêtre, me tira du lit. Laureline sous forme de belette avait réussi l’exploit de chaparder les clés au garde du couloir, était venue me délivrer. Après lui avoir demandé comment elle allait et par soucis de cohérence avec notre "couverture" je lui ai demander si elle n'avait rien lâcher. Jamais de ma vie je n'aurais cru qu'elle me répondrai "J'avais plus envie de vomir alors non.... et puis j'avais pas envie de péter alors j'ai rien lâcher". Je pense encore qu'elle avait une pousser de fièvre à ce moment là pour me répondre ça. Toujours est il qu'en éclaireur, elle m'informa que le garde de l'étage dormait et qu'il était armé. Elle me proposa de l’assommer mais les risques de ne pas réussir du premier et qu'il est le temps d’alerter les autres m'obligea à lui broyer les vertèbres de la nuque. Une fois sa nuque "craquée", on le mit dans ma chambre pour faire croire que je dormais et on prit ses armes. Elle parti en éclaireur pour avoir plus d'information sur où était détenu le reste de nos compagnons. Une fois l'information obtenu de gardes discutant dans les couloirs, on commença à descendre la forteresse. Un autre garde endormit gardait l'étage. Je lui cassa la nuque, ce qui étonna Laureline qui pensait que l'utilisation du glaive que j'avais récupéré, serait plus rapide. Je lui expliqua que cette méthode était moins salissante mais elle ne comprit que le point de vue esthétique, aussi je lui fis comprendre que de cette façon nous n'avions pas besoin de le cacher et de nettoyer de marre de sang. On le laissa là, comme il semblait endormit, mais on récupéra ses armes. Après ça Laureline montra encore une fois toute son agilité et sa dextérité en allant récupérer le jeu de clés en salle des gardes où 3 hommes dormaient. Nous sommes donc aller délivrer le reste de nos compagnons.

Leur "prison" faite à même une caverne naturelle, résonnait légèrement. Nous pûmes constater qu'ils avaient été traité différemment. J'appris donc par la suite qu'ils avaient tous eu des chaines qui entravait leur magie et que Pons et Jel'ram qui avaient été sévèrement torturés et rasés, avaient réussi à ne rien dévoiler. Jel'ram avait même, de ce qu'il me dit encore aujourd'hui, pu parler uniquement de leur monomancie durant sa séance de torture. Pons gardera sans doute une cicatrice de ses brûlures à répétition. Laureline donna son glaive à Pygmalion et au moment où nous allions partir, les trois gardes fraîchement réveillés arrivèrent. Pygmalion et moi-même nous occupâmes de deux d'entre eux mais le troisième eu le temps de d'avertir les autres avant de s'endormir par magie. Nous finîmes pas enfermer les bougres dont deux dans un sale état, dans une cellule et Laureline nous mena à une salle où se trouvait tout notre matériel. Je pris le temps de m'équiper, aidé par Jel'ram, de ma cote de maille et de mon pavois, le reste je leur ai donné à porter car on entendait les renforts arriver. Ils était 6 toujours à nous bloquer la routes dont un qui semblait être un peu plus important que les autres et dont Ponce prit à parti en essayant de lui lancer des invocations dessus à plusieurs reprise. Jel'ram réussi à faire une plaque de glace pour les ralentir et j'ai profité du fait d'être avec un groupe d'attaquant à distance pour ne ma aller au contacte pour le moment. Quand un premier garde arriva vers moi, il tomba en essayant de sauter la séparation métallique entre nous. Y voyant une opportunité de nous débarrasser d'un adversaire facilement, je lui planta ma lame dans la gorge avec force. Cette attaque vicieuse fut immédiatement puni par Horbos qui cassa ma lame net.  Je du me battre avec un glaive à nouveau ramassé et dans le feu de l'action je n'ai pas pu suivre ce que les autres faisaient. Il m'ai revenu aux oreilles que Pygmalion agissait bizarrement, Ponce a réussi a faire une invocation utile et Jel'ram n'a jamais été aussi violent pour un pacifiste. J'ai perdu connaissance quelques temps, sonné par un coup puissant mais réussit à reprendre part au combat. Malheureusement Tal'var en état plus critique, n'a pas encore reprit connaissance à ce moment là malgré les soins de Jel'ram. Leur chef à réussit à s'enfuir quand il a remarqué que tous ses subalternes trépassaient.

Le temps de nous remettre de nos émotions, nous avons décidé de [...]

Fin de l'extrait


Dernière édition par oursnibal le Ven 14 Aoû - 13:18, édité 1 fois
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Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne Empty Re: Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne

Message par christophe Jeu 13 Aoû - 7:42

Encore un compte-rendu fort sympathique.
Par contre, je vais faire un rappel de l'orthographe de chacun de vos personnages, parce que ça change à chaque rapport  Smile (notamment pour la ranger...)
- Frey la chevalière (Marina)
- Laureline la ranger (Typhaine)
- Jel'Ram le pêcheur (Quentin)
- Tal'Var le magicien (Jordan)
- Ponce l'invocateur et familier de Skweeky (Etienne)
- Pygmalion le duelliste (Stéphane)
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Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne Empty Re: Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne

Message par Quentin D Dim 6 Sep - 12:27

Ceci est le premier jour du reste de ma vie. Je consigne ici le récit de notre aventure avec la secte monomantique. Ce récit signe pour moi la fin d'une époque et le début de mon nouveau serment.

Après nous êtres libérer de nos prisons respectives et avoir affronter quelques membres de la secte en bas de la forteresse, nous avons réussi a faire battre en retraite nos opposants. Tal'Var notre ami magicien est plus que mal en point, en fait sa survie tiens presque du miracle. Sur le coup je me suis dit qu'il ne pourrait plus ce battre avant un moment, et j’hésitai alors a entre deux options, rester avec lui pour m'assurer qu'aucun fanatique ne vienne l'achever dans son sommeil, ou porter assistance a mes camarades.

Mon dilemme moral pris fin assez vite grâce à l'intervention de Laureline, qui possédait dans ses affaires une potion de réveil. Tal'Var était mal en point mais debout et prêt a retourner ce battre. Au fond de moi je désapprouvai fortement ce choix aussi idiot que dangereux dans son état, mais une partie de moi ne pouvait s’empêcher d'admirer le courage et la détermination sans faille de mon ami.

Aprés un petit moment à faire le tour de nos options, à savoir fuir la forteresse et prévenir les autorités locale de ce qui ce tramait ici ou alors avancer et continuer d'affronter la secte seule, nous décidâmes de retourner nous battre. Le temps jouait contre nous et nous n'avions aucune garantie que les autorités de Castel Ocre viennent nous aider dans ce combat extrêmement dangereux.

Nous décidâmes donc de partir au combat seul et d'en finir avec ce culte une bonne fois pour toute...

J’espère que la rancune inhérente au mauvais traitement subit depuis plusieurs jours ne nous fera pas commettre d'erreurs de jugement dramatique, mais j'en doute mes compagnons sont véritablement en colère et j'ai peur que nous nous abaissions bientôt a autant de bassesse que nos tortionnaires, ce qui serait un erreur terrible.

Nous trouvâmes bien vite nos ennemis dans une salle supérieure de la forteresse, la une prêtresse sans cheveux maniant une gigantesque épée à deux mains nous attendait, accompagneé de notre tortionnaire en chef complètement chauve et de deux autres hommes de mains.

Je déteste la violence, jusque la j’avais toujours considérer le pacifisme comme une idéologie valable, et même si je me suis toujours défendu j'ai toujours mis un point d’honneur à ne pas tuer. La bienveillance est une qualité qui ne doit jamais quitter nos cœurs, en aucune circonstance disait Nadur, mon pére adoptif.

Mais aujourd'hui les choses me semble différentes. Nos ennemis sont puissants et déchaîné, il frappe pour tuer et n'ont pas la moindre trace d'hésitation dans le regard. Une flamme de détermination brûle dans le regard de Tal'Var alors qu'ils projette des éclairs sur nos ennemis Frey avance inlassablement vers nos ennemis accompagné de prêt par une Laureline tout aussi déterminé a ce battre. Pygmalion ce bat tant bien que mal contre les invocations démoniaques de la grande prêtresse avec une grâce et une efficacité mortelle tandis que Ponce fidèle a lui même génère le chaos sur le champ de bataille en invoquant des alliés de circonstance en divers endroit.

Je n'ai pas su quoi faire, les champs de bataille ne sont pas pour moi, je suis un médecin avant tout, je suis la pour soigner quand les choses vont mal. Mais la tout va mal, partout, je ne sais plus ou donner de la tête, j'invoque une plaque de glace sur notre position pour gêner es ennemis mais de ce fait je pénalise aussi mes alliés, j'invoque quelques sorts offensif sans conviction et ce que je fait ne me plaît pas, mais la bataille fait rage, des sorts explosent un peu partout j'entends les cris de rage et de douleur.


La bataille prendra fin à notre avantage. Presque tout nos ennemis sont morts. Contrairement à mes amis, je ne ressent aucune jubilation et aucune réelle sensation de victoire, juste la certitude sereine que ce massacre ne pourrait étre qualifié de victoire pour moi. Un vaste sentiment de mépris m'envahit quand je voit Ponce céder à ses plus bas instinct en frappant le cadavre du chef des tortionnaire de la secte. Céder ainsi a ses pulsion malsaines n'est même pas digne d'un animal, mais je décide de le garder pour moi. En effet beaucoup de mes amis et un de nos ennemis souffrent des conséquences de la bataille. Pour ne pas laisser une profonde tristesse m'envahir, je me focalise sur ce qui compte vraiment, soigner les blessé et apaiser la douleur.

Pendant que je m'occupe de ça. Pygmalion, Laureline et Ponce, qui semble nettement moins blessé que les autres partent explorer les appartements de la grande prêtresse. Le temps file tandis que je reste concentré sur ma tâche. Puis soudainement Pygmalion Laureline et Ponce sortent des appartements. Ils sont en mauvais état, tout particulièrement Lauréline qui a l'air d'avoir subit une blessure plus que sérieuse. Je m’enquiers de leur état et prodigue les premiers soins tandis que nous constatons l'horreur de la situation grâce aux preuves accumulées ici.

La situation est bien pire que ce que nous pensions, les yps sont drogués grâce à un produit importé en masse sur le conservatoire. Une drogue anéantissant tout volonté et tout esprit critique chez ceux qui l’ingèrent, le produit est fabriquer en masse dans cette forteresse et sans doute mélanger aux réserves d'eau de la population.

Mais ceci n'est pas le plan a long terme, pour faire tomber le conservatoire, les conspirateurs commençaient a préparer une seconde drogue au effets totalement inverse à la première, exacerbant l’agressivité chez ceux qui l’ingèrent créant ainsi des conditions plus que favorables pour déclencher une révolte au sein du conservatoire. Une révolte dont l'ile principale ne ce remettrait sûrement pas.

Nous avons aussi découvert des noms, Floreste, cet infâme arriviste prétentieux aide les complotiste a acheminer les drogues sur l'ile. Mes amis pensent que L'implication de Floreste est minime et qu'il est qu'il est au final plus opportuniste que mauvais, je pense qu'ils le sous estime et mon intuition me hurle que son implication dans tout cela est plus grande que ce qu'ils imaginent.

Et je n'ai jamais aimer Floreste...

Nous avons aussi trouver la pièce manquante de ce puzzle pervers Simonetta Clatuc, une proche amie de Za la maîtresse de la secte monomantique et optionnellement une cousine tordue de Charde que celui ci à éconduit il y a un bon moment de cela c'est infiltré sur l’île. Elle a alors épousé le maire des Yp, haineuse et totalement humiliée, elle était sans doute prête a faire tomber tout le conservatoire pour atteindre Charde.

La secte monomantique n'était d'ailleurs qu'une couverture pour le clergé d'Hacrenah qui compte tirer profit de la situation pour s'installer sournoisement dans la région.

Mais à ce moment la une jonction ce fait dans mon esprit le lanceur de sort qui a fait tomber le Griffon de mon jeune ami le tuant sur le coup, je suis presque sur qu'il doit s'agir d'elle. Cette femme est violente et tue de sang froid, et le simple fait que le jeune homme tout comme les yp n'ai été qu'un dommage collatéral dans un complot sectaire et une histoire vengeance dictée par la haine et par l’ego me donne envie de vomir.

Nous avons stoppé le trafic de drogue dans le conservatoire, au moins la révolte des Yp n'aura pas lieu mais il reste beaucoup de choses a faire ici dans la forteresse et au conservatoire.

Tout d'abord il faut aider tous les membres de la sectes qui ne sont que de pauvres victimes complètement droguées à l'instar des Yp. Je reste dans la forteresse avec eux et Laureline pendant que les autres membres du groupe rentre en ville pour régler certaines affaires et faire évaluer du matériel magique que nous avons trouver dans la forteresse.

Je passe du temps a parler avec les membres de la secte, ils sont perdu et diminué, pour beaucoup ils semblent avoir été abandonné par leur proche ou son tout simplement seul. Ma tristesse pour eux s'intensifie autant que mon mépris pour Za et son amie Simonetta augmente et je me jure en mon fort intérieur d'aider tous ses gens ainsi que les Yp, personne ne devrait être manipulé et utiliser de la sorte.

Laureline m'aide en faisant la cuisine, nous détruisons les réserve d'eau et j'utilise mes pouvoirs pour créer de l'eau pure. Nous nourrissons ces pauvres âmes et les aidons par le dialogue, je les aime bien et je sent que les aider m'aide aussi. Auprès d'eux, je me sent à ma véritable place même si je sais que ne puis rester ici a prendre soin d'eux éternellement. De plus libérer de l'influence de la drogue ils n'auront bientôt plus besoin de moi et je l’espères plus besoin de personne pour s'épanouir.

Au final nos amis reviennent nous chercher, nous discutons de la marche a suivre a présent, chose étonnante de mon point de vue Pygmalion semble aussi concerné que moi par le sort de ses pauvres âmes. Je l'avait toujours vu comme quelqu'un de léger et de superficiel, mais je commence a me rendre compte que javait peut être commis un énorme erreur de jugement.

Ensemble nous mettons alors en place un plan d'action pour aider les anciens membres du culte pour la suite. Dans un premier temps nous disons simplement au habitants de la forteresse que, quand ils seront prêt a sortir le temple de Xas les aidera a reprendre une vie normale. Puis nous rentrons a Castel Ocre, et la nous donnons au temple de Xas une partie de l'énorme somme d'argent que nous avons trouver dans le temple et leur demandons d'utiliser cet argent pour aider les habitants de la forteresse quand ceux ci viendront chercher de l'aide.

Le prêtre de Xas accepte et semble même assez heureux de cette situation, mais il ne l'est sans doute pas autant que moi. Pour la première fois depuis des mois, j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de réellement utile pour quelqu'un, et je me sent revivre.

Maintenant nous sommes prêt a repartir, nous devons aider les Yp du conservatoire a retrouver une liberté et une dignité et je me battrait pour eux.

J'ai toujours cru qu'il y avait du bon en chacun, a condition de savoir ou chercher, mais le complot d'aujourd'hui me montre que les monstres existent réellement dans notre monde et que certaines personne ne mérite aucune bienveillance.

C'est pourquoi...


Moi Jel-Ram Fils adoptif de Nadur jure à lui même et au reste du monde d'utiliser mes talents de médecin et d'élémentariste pour protéger la dignité des faibles en tout temps et ce en totale bienveillance. Je jure de traquer les monstres qui infligent de la souffrance a leur pairs dans l'égoïsme et la malveillance et de les traduire devant la justice.

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Message par Etienne Mer 16 Sep - 19:22

Bon bon bon, il est temps de retourné faire notre rapport au Conservatoire. On a des informations, des suspects, un complot et un petit butin, j'ai envie de dire encore heureux vu la tournure que ça a pris, pas vrai Skweeky? Oui je sais, t'inquiète ça va repousser.
Après avoir récupéré une charrette pour transporter nos acquisitions nous nous mettons en route vers Abonce. Vu qu'on en a pour quelques jours, Tal'Var et moi décidons de nous pencher sur les quelques artéfacts que nous avons gratter à ces enfoirés.
Mmmmh, oui c'est pas faux, seuls quelques uns étaient vraiment malveillants, les autres sont plus à plaindre qu'autre chose.
C'est une tache ardue mais quelques secrets sont percés, tu m'étonne que l'on nous est mis en garde contre certains de ces trucs. Pendant ce temps Jel-Ram se plonge dans l'apprentissage de  nouveaux sorts mais le fait que Frey essaye en même temps d'enseigner les rudiments de la conduite d'attelage à Pygmalion semble ne pas l'aider. Apparemment, on a même été survolté par un vol de griffons à un moment donné, il faut croire que ça peut être furtif. Le soir venu, on va à leur rencontre en laissant Jel-Ram à ses études et Pygmalion monté faire joujou avec la maison et on tombe sur ce bon vieux Sharde Clattuc accompagné de 2 autres cavaliers griffon en périphérie de Vifsorbier et on ramène tout ce petit monde à notre camp pour pouvoir discuter tranquillement.
On le met au courant sur tout ce que l'on a trouvé, l'implication de sa cousine jalouse Simonetta, le culte d'Akréna, l'hébétisation, mouis disons l'asservissement des Yips et le rôle supposé de Flaureste dans toute cette affaire.
Apparemment au sein de la famille Clattuk, il y a une frangine du nom de Spencetta non elle ne se mange pas qui pourrait se rajouter à toute ce bordel et c'est là que Frey nous sort une drôle d'idée, à savoir annoncé le mariage de Sharde pour les pousser à la faute, vu que leur plan initial est tombé à l'eau, ma foi, faut voir s'il y a une future madame Clattuk dans sa vie....
Toujours est il que l'on est bon pour retourner à Castelocre pour cueillir ce bon vieux Flaureste oui je sais qu'on doit faire demi-tour, ma foi on va en profiter pour continuer l'inventaire.
Loreline et Frey ont eu droit à un autre tour en griffon mais bizarrement l'une est resté en l'air plus longtemps que l'autre, boarf c'est surement rien .....
Et nous revoilà à Castelocre, Sharde a mobilisé la garde pour évité tout débordement et nous voilà à cueillir un Flaureste en bonnet de nuit au saut du lit, il semblait surpris le bougre, à être interrompu au milieu de sa tournée, et oui causes et conséquences, je sais . On a plus qu'à l'emballer et à le ramener aux Iles du Conservatoire, ça risque de devenir animé mais avec un gaillard pareil, le show devrait être assuré.....

La vache, condamné à mort direct, ils déconnent pas ici, oui on est d'accord, et il se défend bien ce con ..... il va causer encore longtemps comme ça ...... et bah il été temps, et ainsi tombe le troubadour avant qu'un arrêt brutal ne l'empêche de toucher le sol oui ça reste triste comme spectacle.

Bon apparemment, nos services ne sont plus requis ici, ils auraient tout ce qu'ils leur faut mais Simonetta court toujours .....  
Et puis ils ont toute une population qui va se réveiller et être un peu mal lunée, espérons que ça ce passe bien pour eux .....
Y a la terrine qui va tournée dans les tonneaux, j'en es bien peur Skweeky, l'effet de la drogue abrutissante commence tout juste à s'estomper et on ne peut plus mettre les pieds à Yipville, Jel-Ram a faillit y passer aujourd'hui, à avoir trop bon cœur parfois ......
Heureusement qu'on a empêché la livraison de potion enrageante t'imagine sinon ......
Il y a quelque chose de bizarre dans l'air ici, je sens que l'on va avoir besoin de nos services rapidement, non pas que je m'en plaigne .... mais les collatéraux .....  et oui le monde bouge sans cesse ......
Et maintenant, on a droit à une tentative d’assassinat, comme si la petite Wayness avait besoin de ça, évidemment que personne n'en a besoin, heureusement que Laureline passait par là, d'ailleurs l'affaire Milo, ils n'ont encore attrapé personne pour ça ..... oui on a peut-être pas un collatéral là ......
Bon il est temps de rentrer sur le continent, et ...... ah apparemment le plan d'un faux mariage reste d'actualité et c'est Frey qui se dévoue, ma foi c'est vrai qu'elle pourra  se défendre. Laureline à l'air un peu à cran bizarrement, tu crois qu'elle voulais faire l’appât?  Pas que ..... Houlà j'espère que ça ne va pas partir en cacahuètes cette histoire, faudrait pas avoir à s'interposer entre ces 2 là ......
Bon il est temps de rentrer, et bien on va en profiter pour se ressourcer un peu, je sens que toute cette histoire est loin d'être terminer ..... oui t'inquiète on passera chez le traiteur en rentrant.
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Message par Typhaine Jeu 1 Oct - 15:44

Journal d'un renard, Chapitre treize.

Deucass est derrière nous, et s'éloigne un peu plus chaque jour, mais ne me manque pas. Cadwall est un nid de serpents où couve rancœur et malice. Pourtant, je rêve encore à ces terres isolées, aux animaux par myriades sous les branches anciennes, aux odeurs de fleurs et de sel charriées par le vent.

Et à Wayness.

J'ai mal au cœur en pensant à elle. Je n'étais pas présente pour Milo, je m'en veux. J'ai peur de ne pas être au rendez-vous, encore, de décevoir, encore, d'être impuissante, encore. J'aimerais lui rendre ce qu'elle a perdu. Je me souviens de son sourire, aussi rare que précieux, et de son regard tel les forêts où j'aime me perdre.

Je vais lui écrire.

Elle dit se porter bien et réussir à garder les idées claires, mais elle se pose des questions. Cette incompréhension qui la ronge, cette envie de savoir, ce besoin de réponses, j'espère qu'elle n'en fera pas les frais. Mais je sais ne pas pouvoir la décourager. Le temps que ma réponse lui parvienne, elle aura déjà un pied dans la fourmilière.

Je lui offre mon soutien.

Il se trame quelque chose à Cadwall. Cela ne devrait pas être une surprise. Chaque semaine qui passe met au jour de nouvaux pièges et secrets. Les Yips menacent d'exploser, guidés par la rage, et le conservatoire perd tous les jours des partisans. J'ai peur de faire demi-tour et de ne pas la retrouver. J'ai peur de ne pas me retourner et de la perdre.

Que dois-je faire ?

L'Alliance Azure, et Dame Summerset, font une fois encore appel à nos services. Ces derniers jours n'ont pas été reposants, mais j'ai besoin d'action. La Forêt de la Croisée est devenue le terrain de chasse de pilleurs sanguinaires. Plusieurs convois marchands ont été pillés, leurs escortes massacrées, et les carcasses démantibulées laissées aux soins des charognards.

Une tâche simple.

Pour tromper les bandits, Frey, Pygmalion et moi "escortons" un chariot, mais le seul butin sera Tal'var, Jel'ram, Ponce et nos lames. La forêt est calme, le temps est doux et le chemin fréquenté. Nous passons plusieurs autres petits convois, alors que nous progressons sur la piste, et avançons toujours plus profond dans les bois. Je ne sens pas la mer.

Un cri.

Une charrette est renversée sur le côté du sentier, les chevaux attelés sont mort. Une femme hurle à qui ramènera son enfant, emporté par des bandits plus profond dans les bois. Un homme blessé contemple la scène, impuissant. Je cherche des traces, mes compagnons s'avancent et engagent un dialogue. Quelque chose ne va pas. Nous traînons un peu.

Le piège se referme.

Les brigands surgissent des taillis. Un géant nous fait face, couvert par deux Lutins, deux minuscules gnomes pourvu d'arcs. La femme en pleurs s'empare d'une lance, et s'attaque à nous. L'homme tire son épée et vient pour moi. Un frottement du doigt et c'est la magie de Tal'var, stockée dans une rune, qui s'abat sur le vilain. Il est jeté à terre, foudroyé d'un geste.

Vengeance.

C'est ce que vient chercher sa partenaire, bien plus retorse. Nous échangeons une danse macabre et rendons coup pour coup. Dagues et griffes se saignent, se feintent et s'insultent dans un jeu auquel je me prends facilement. Elle a toute mon attention, et cela aurait put nous être fatal. Que serait-il arrivé si Frey, redoutable, n'avait pas enchainée ses duels ?

Je me sens idiote.

Je n'ai pas vu ce qu'il se passait dans mon dos. Je constate, impuissante encore, arrivée trop tard une nouvelle fois. Le Géant a gravement atteint Pygmalion et Jel'ram. Il est le seul à s'y connaître en médecine, et le seul encore à pouvoir soigner par magie. Un frisson me glace quand il se réveille enfin : que se passera-t-il quand on ne pourra pas le ramener à lui ?

Des excuses.

C'est ce que devrais présenter à mes compagnons. Les lutins et le géant, eux, n'hésitent pas à nous en livrer des dizaines. Ils disent ne pas vouloir tuer, et être obligé de travailler pour les brigands humains. L'une des leur, prisonnière, est utilisée comme une laisse, pour les faire avancer. Il reste à s'occuper du camp des bandits, et à libérer une toute petite demoiselle.

À pas de loup.

Nous approchons en silence. Le campement ne nous remarque pas avant le dernier moment. Je bande mon bras, et lâche deux traits qui peinent à abattre leur cible. Un orbe glacial viendra me dégager d'un de mes adversaires. Notre embuscade n'a pas eu d'impact, mais nous somme prêt. Frey se joint à moi, nous faisons face, et notre guide Lutin va sauver sa dame.

Un éclair de flamme.

Une ensorceleuse est parmi nos adversaires. Feu et glace se déchaînent devant nous alors que Jel'ram et Tal'var prennent la vilaine en grippe. Les lames s'entrechoquent, des étincelles de sang et d'acier se mélangent dans la pénombre. Des éclats azure et carmin illuminent le terrain à chaque incantation. Pour chacun d'entre nous, c'est une lutte intense et violente.

Le silence.

La sorcière tombe, ses sbires ne tardent pas à la rejoindre au sol. La forêt de la croisée va connaître le calme à nouveau. Nos petits amis d'un soir nous remercient, pour leur camarade et leur liberté. En compensasion pour les coups recus, ils nous offrent des fruits, sucré et délicieux. Pas au goût de tout le monde, si je me fie à l'air de mes camarades après une bouchée.

Mission accomplie.

De retour en ville, je parcours une lettre de Wayness. Ses soupçons s'avèrent être fondés et, pire encore, elle a mit la main sur des informations qui pourraient plonger Deucass dans le chaos. Elle m'indique l'adresse de son oncle, vers qui elle s'est tournée pour ses recherches. Elle suppose qu'elle pourrait ne jamais reparaître. Je n'aime pas ça, et j'en fais part aux autres.

Sharde a disparu.

C'est ce que nous annonce Frey juste après que j'expose mon dilemme au groupe. Elle ne sait ni quand, ni d'où, mais les événements récents montrent les Yips et leur maire corrompu du doigt. Sharde est quelqu'un de bien, d'important pour Frey, et mêlé de très prêt aux affaires qui se trament sur Deucass. Je crains pour lui, mais Yipville est une forteresse.

Qui choisir ?

Pour Frey, il est évident que retrouver Sharde est une priorité. De mon côté, je pense que nous avons une chance d'abattre les problèmes de Deucass en retrouvant Wayness. Ses découvertes indiquent que la Concession de propriété des îles, et la Charte du conservatoire, ne se trouvent plus sur place depuis longtemps. Mettre la main dessus signerait notre victoire.

Et je veux terminer ce que Milo a commencé.
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Message par Jordan H Sam 17 Oct - 21:33

Ce qui s’est passé sur Deucass ne trouble encore. Je peux comprendre la decision de Frey et Jel’ram de repartir pour retrouver Chardes mais ça m’inquiète au plus au point… puisse les Dieux les guider.

J’accompagnerai donc Laureline, Ponce et Pygmalion à la recherche de Wayness et de la Charte du conservatoire.
Avant notre départ, Laureline et Pygmalion on surprit Julian Boos ainsi que deux autres membres du VPN en pleine négociation avec un armateur afin d’acquérir une flotte, je pense malheureusement que l’on n’est pas au bout de nos surprises avec eux.

Sur notre route, nous avons été confrontés à une bande de rustre dans une auberge qui s’en prenait à une serveuse, Pygmalion et Laureline sont rapidement intervenu, ainsi que Ponce. Cependant l’échauffourée n’as pas été aussi expéditive que prévu. Je ne sais pas si l’inquiétude pour nos compagnons et tout ce qui entoure les îles n'as pas émoussé nos griffes.
j’ai eu beaucoup de mal à faire appel à ma magie. Laureline ne semblait pas aussi vive qu’a l’accoutumé mais réussi tout de même à calmer deux d’en eux. Et Pygmalion parti accepté un duel de la part d’un felix, revint la tête basse.

Arrivé à Rocvigne, nous nous sommes rapidement présentés au manoir de l’oncle de Wayness, le vieil homme nous offrit l’hospitalité pour la nuit. Il nous apprit que Waynees était partir dix jours plus tôt, après avoir découvert une piste concernant une agence de courtage à Valfort. Il nous informa également de la visite de Julian Boss, que nous suspectons d’avoir commis une infraction quelques jours plus tard afin de retrouver la piste de Wayness.

Dés le lendemain nous avons repris la route. De longs jours de marche plus tard nous arrivons à Valfort. L’immense capitale nous accueil avec toute son agitation. Et c’est avec une grande surprise que nous tombons sur Wayness à la sortie de l’agence de courtage. Cependant, c’est également à ce moment qu’un carrosse s’interpose entre elle et nous. A peine retrouvée nous allons la perdre. Laureline et Pygmalion s’élancèrent aussitôt tandis que j’ériger un mur de pierre afin de bloquer le carrosse. Après le combat et sans mort, la garde de la ville prit le relais, et embarquèrent les ravisseurs.

Wayness nous fit part de ces découvertes : la charte aura été vendu dans un lot vendu par l’un des ancien secrétaire du conservateur. Mais le directeur de l’agence lui refuse la consultation du document sans contrepartie… C’est donc aidé par la secrétaire de l’agence que Laureline et Wayness allèrent discrètement récupérer ce document.
Nous avons donc une nouvelle piste : Les gallérie Gohoon

Dans une note plus légère, Ponce a accueilli un brave chien comme nouvel compagnon.
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Message par oursnibal Mer 28 Juil - 14:30

Qu'il est étonnant de voir ce que l'amour peut vous faire réaliser. Bien qu'un objectif précis leur avait été confié, à l'annonce de la disparition de Shardes, le cœur de Frey avait vacillé, si bien qu'il lui était impossible de poursuivre sa mission. Sa relation avec le capitaine étant connue de son groupe pour le fait de n'avoir jamais caché son attirance, il lui parut normale d'aller à sa recherche. Se faisant elle ne pensait pas freiner sa compagnie. Ils avaient bien tenté de la dissuader mais au final son choix était fait. Pour qu'elle ne retourne pas sur l'île seule, Jel'Ram annonça qu'il l'accompagnerait et ainsi le groupe d'aventurier se sépara momentanément.

A leur retour sur l'île et alors qu'elle était prête à louer les services de ses paires de l'Alliance Azure, les hommes d'arme sous la directive du Capitaine Clattuc, avaient mené leur enquête dans leur coin également, si bien qu'ils décidèrent naturellement de mener une petite expédition avec deux des leurs dans une des « îles dessertes » de l'archipel, qui semblait plus tan l'être dernièrement. Avec l'aide Nivek et Aldrik, ils s'y rendirent à dos de griffon. Laureline n'étant point-là, il fallut confier le repérage de la zone à Aldrik qui se montra tout aussi doué que la rousse. Quelques heures de marche après, ils trouvèrent l'emplacement d'une grotte gardé par des Yips. Touchant au but, ils montèrent un plan pour s'approcher de la grotte de nuit. En attendant le crépuscule, les quatre compagnons de fortunes se relayèrent pour monter la garde et se reposer.

L'obscurité arrivant, ils se remirent en marche suivant Aldrik qui avait au préalable repérer un chemin leur permettant de les prendre sur le flanc gauche, leur offrant alors la surprise d'une attaque. Manque de chance pour eux, la relève de nuit avait apporté avec eux des chiens. A grand renfort de sorts de sommeil de son ami Jel'Ram, l'attaque surprise commençait bien jusqu'à ce qu'ils essaient de rentre en corps à corps. Alors que Frey s'avancer pour voir qui se tenait dans la cage suspendue et lui ouvrir, ses trois autres avançaient pour une confrontation imminente avec tout le tintouin qu'ils avaient fait. Une femme forte en chaire sortie de la grotte et ricanant de les voir chercha une chaine au sol.

« Je savais bien qu'ils tenteraient quelques choses ! » clama-telle en tirant sur la chaine. Un étrange mécanisme s'actionna et en un instant Frey, Jel'Ram, Aldrik et Nivek chutèrent de plusieurs mètres pour atterrie dans une eau sombre. En levant la tête, ils comprirent que le sol sur lequel ils se tenaient était en fait une bascule. La dirigeante de ce groupe proféra encore quelques choses, mais les quatre aventuriers étaient trop occupés à chercher du regard comment s'échapper avant que la plateforme ne se referme, les plongeant dans le noir le plus complet. C'est grâce aux yeux des demi-elfs qu'ils purent trouver un chemin vers ou aller. L'eau stagnante et puante était gorgée de vie. Si le bruit environnant n'était pas rassurant, sentir quelques choses s'agripper à elle l'était encore moins. Faisant preuve de force, elle se dégagea pour rejoindre le lopin de terre. Aldrik et Nivek y étaient mais pas de trace de Jel'Ram. Celui-çi refit surface quelques secondes plus tard pestant contre la faune hostile. Longeant le chemin, elle appris qu'il avait été entrainé par l'une de ces créatures qui semblaient vouloir en faire son diner. Peu à peu la lumière revint et le chemin creusé à même la roche se transforma.

Difficile d'imaginer qu'une ancienne civilisation ait vécu sur ces îles et pourtant ils virent ici même des vestiges. Des murs scintillants d'or aux gravures uniques, des joyaux étincelants, un sol finement travaillé... C'était beaucoup trop suspect pour qu'il n'y ait pas de piège. Sans attendre ils se précipitèrent dans le conduit. Frey était curieuse. Le conservatoire était-il au courant de ce que refermait vraiment cette ile ? Que pouvait bien être cet endroit à la base ? Aldrik s'éloigna de quelques pas pour vérifier le chemin à prendre et constatant que la luminosité de son côté n'était pas bonne, ils prirent la route à droite.

La salle suivante était tout autant intrigante. Le sol rougeoyait en son centre et des alcôves semblaient contenir de précieux trésors. Par précaution ils prirent le chemin extérieur de la pièce. Sa curiosité l'emportant, et peut-être sa cupidité également, la chevalière s'arrêta à l'une de ses alcôves et résolvant un casse-tête assez simple, s'emparât d'une armure de bonne facture. La voyant faire Jel'Ram voulut tenter sa chance et procédant de la même façon s'octroya un coffre. Un piège sans doute actif leur montra qu'une énorme pierre sphérique leur couraient après aussi pressèrent-ils le pas. Sans difficulté ils regagnèrent l'extérieur. La fortune étant de leur coté cette fois, ils leur étaient possibles de prendre par révère les Yips, ce qu'ils firent. Après un combat unilatéral, les pauvres hommes se rendirent pour garder la vie et la belle blonde pu enfin aller libérer l'homme prisonnier. C'était bien lui, affaibli, amaigri mais vivant. Il était aussi en joie de la retrouver qu'elle.

Ne pouvant rien tirer des Yip autre que le fait que la femme vue précédemment était bien leur chef, ils partirent en ramenant le capitaine. Il est évident que la personne qui partagea son griffon était nulle autre que Frey. Bien que retrouvé rapidement, il fallait maintenant à Frey et Jel'Ram, rejoindre leurs amis. Se remettre de cette aventure, et pour Frey, de s'assurer que Shardes reprenait un peu de poids, une missive arriva quelques jours après, leur indiquant que les leurs avaient retrouver Waytness et qu'ils les attendraient pour la suite. Outre la galanterie d'escorter la femme qui était venue le sauver, le capitaine Clattuc les informas qu'ils les accompagneraient jusqu'à Valfort, promettant alors une nouvelle virée dans les airs. Il y a un temps pour la tendresse et un temps pour les choses sérieuses, le temps pour la tendresse était terminé. Un peu triste de devoir se séparer de son amant, mais soulagée de savoir sa troupe en bonne condition, elle refit son paquetage, prête à partir dès que celui-ci lui annoncerait le départ.
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Menace sur le Conservatoire - Suivi de campagne Empty En quête de la Chartre baladeuse

Message par Etienne Sam 14 Aoû - 1:02

Après avoir porté secours à Wayness et avoir trouver une piste pour remettre la main sur la Chartre, votre serviteur, Loreline, Tal'Var et Pygmalion retournons à l'auberge de la Ciboulette où Frey et Jel'Ram finissent par nous rejoindre avec un Clattuc affaibli mais bien vivant.

Afin de se refaire une santé, et en prenant Wayness sous son aile, le bon Sharde nous laisse prendre la suite des événements, à savoir ce rendre aux galleries Gohun, qui en auraient fait l'acquisition il y a quelques mois déjà.

Première étape, premières déconvenues. D'une part Simonetta Clattuc nous à devancée mais apparemment elle n'a pas eu plus de bol que nous, comme quoi il y a une justice, d'autre part, la Chartre aurait fait parti d'une série de lots qui auraient été répartis entre le temple de Pallavitas, la bibliothèque et le musée. Oui je sais on n'est pas sorti des ronces mais bon ça doit être pas être bien compliqué de retrouver des documents dans des établissements réputés pour leur organisation et leur sens du rangement, non?

D'une, Laureline et Jel'Ram se rendent au temple de Pallavitas mais mis à part un accueil cordial et des petits gâteaux, il n'y eu pas d'informations intéressantes à glaner.
De deux, Frey et moi nous rendons à la bibliothèque où nous rencontrons des personnes pour le moins détendues. Après avoir frôler l'incident fâcheux, j'ai du distraire ces braves gens pour apaiser les tensions et aussi prendre ma carte de membre, mais au final on a pas pu en tirer grand chose d'utile pour notre affaire. A part ce thé effectivement, t'inquiète pas on aura bien l'occasion d'y gouter.
Et de trois, Pygmalion et Tal'Var se rendent au musée "non non c'est pas le début d'une blague" et finalement ils semblent trouver une piste à creuser.
Alors si j'ai bien tout compris, un certain Blaise de Flamange, de Boilac, aurait participer à un projet extension du musée en association avec un certain Franz Misfit, un larron qui serait parti prenante de nos problèmes actuels. Toujours est il que je projet n'aurait pas aboutit mais le terrain qu'ils visaient appartenait au Conservatoire. Toujours est il que ce projet passé pourrait bien nous aider dans notre quête présente et nous tenons ainsi notre prochain objectif, du coup y a plus qu'à se mettre en route pour Boislac, avec quelques étapes .....

En passant par Abonce, on cherche un naturaliste du nom d'Herman Percifon "ou est ce Forcifon?" qui pourrait nous en dire plus sur tout ce bastringue mais nous l'avons manqué de quelques mois hélas. J'ai bien peur que Jel'Ram n'ai pas tord sur un point, vieilles affaires vieilles personnes, on risque de trouver quelques pistes refroidies.

Toujours est il que nous arrivons ensuite à Rocvignes, où nous retrouvons tonton Tamm, toujours bon pied bon œil et il nous en apprend plus sur cette ancienne affaire d'extension du musée. Apparemment, des dissensions entre les différentes parties prenantes auraient fait capoter le projet, et le brave homme nous oriente vers des anciens contacts de Blaise de Flamanges qui aurait justement pris la tangente de l'heure précédente affaire, un certain Anton Rouys et une certaine Graziella Padova, "effectivement, c'est toujours bon à prendre au cas où...".

Bref, après ces quelques haltes, nous arrivons finalement à Boislac, qui ne semble pas inconnu à Jel'Ram et nous nous arrêtons à l'auberge du poisson chat "oui oui t'inquiète on va y gouter". Du coup, en route pour le manoir de Mirquiporode, demeure des Flamanges, et il faut bien dire que ce château semble en avoir vu de meilleur. Hélas, une fois n'est pas coutume, l'objet de notre visite n'est plus mais nous avons la joie de rencontré dame Ottilie, une veuve charmante "n'est ce pas ..." qui hélas ne se montrera pas très coopérative, non pas qu'elle veuille nous mettre des bâtons dans les roues mais apparemment les affaires de son défunt mari ne semble pas l'intéresser.

Du coup, si nous voulons accéder aux documents qui nous intéresse, il va nous falloir faire preuve d'ingéniosité et de finesse "et oui un petit cambriolage, t'as tout compris Skeeky, et non les roquets de la vieille dame ne sont pas au menu ...."
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Message par Typhaine Lun 23 Aoû - 14:15

Journal d’un Renard, Chapitre quinze : Le Manoir de l’angoisse.

La nuit est calme sur Boislac et nous sommes prêts, enfin, ceux d’entre nous qui le peuvent, ou qui le veulent. . . Frey est tombée malade, la cuisine à base de poisson ne lui réussit pas du tout et Jel’ram reste auprès d’elle pour calmer ses maux. Quant à Pygmalion, qui sait ? Quand il a dit devoir régler une affaire présente, il lorgnait en direction d’une jeune femme. Le danseur fera une nouvelle victime ce soir, sans doute.

Le temps n’est pas notre allié, et nous ne pouvons pas attendre plusieurs jours que Frey se remette pour obtenir des informations, et il va falloir agir. C’est donc au milieu de la nuit que Ponce, Talvar et moi, nous dirigeons vers le manoir de Flamanges, avec un plan risqué en tête : pénétrer la propriété et trouver les anciens documents de Blaise de Flamanges, qui nous pointerons dans la direction de la Charte des îles de la Triade. Enfin, c’est ce que nous espérons. J’aurais sans doute pu obtenir les documents seule, mais plusieurs fois l’union à prouvée qu’elle faisait la force, et je n’allais pas refuser l’aide de deux arcanistes quand ils se sont proposé. . . C’était le début d’une mauvaise blague.

La nuit est calme sur Boislac, et nous sommes prêts. La vaste propriété est ceinte d’un mur de pierre d’environ deux mètres, couvert de ronces, de vignes et de lierres, d’où émerge un lourd et grinçant portail de fer forgé. Simple à première vue, mais le manoir et gardé par deux cerbères, aux yeux vicieux, au poil long et aux oreilles sensibles, et s’ils nous entendent, ils réveilleront tous les gardiens du manoir : ce sera terminé pour nous. Pour éviter le désastre, je m’en vais faire le tour de l’endroit, comptant sur mon visage favori, celui d’un renard. Ponce et Talvar restent à proximité du portail, profitant des ombres et des fourrés abondants. Je me glisse par l’un des affaissements du mur ancien et pose pattes dans les jardins.

Une vaste plaine se dresse devant mes yeux, aux herbes hautes et libres, parfaite pour ma nouvelle taille. Je suis cerné par le chant des insectes nocturnes et le parfum des fleurs sauvages, paisible contraste avec l’épreuve qui m’attend. L’immense silhouette de la maison principale se dresse dans la nuit, assemblage fantasque de pierres désordonnées lançant leurs tours vers le ciel, sous la lumière pâle des étoiles, demeure de Dame Ottilie et de ses gardiens. Deux dépendances et une écurie à l’abandon cerclent le sinistre bâtiment, dont plusieurs fenêtres laissent s’échapper la lumière de chandelles. Personne à l’extérieur, c’est le moment de faire entrer mes complices et de commencer les recherches. Retourner à mes acolytes ne pose aucune difficulté, pas plus que de les mener vers une façade dégagée de l’enceinte.

Même avec mon visage humain, passer le mur extérieur est une formalité, où du moins cela aurait du l’être. Je m’attendais à devoir aider Ponce, handicapé par sa taille de gnome hobbit, et me posais à califourchon sur le mur afin de faciliter son ascension. Tal’var, en bon équipier, lui fait la courte échelle. . . Et « crac ». Ponce, étonnement vigoureux dans son approche, écrase le pouce de Tal’var, qui retire ses mains et se met à danser de douleur en contrebas. Le gnome hobbit est maintenant suspendu à mes poignets, les pieds s’agitant vainement à trente centimètres du sol, et je sens le poids de toutes les saucisses et tourtes avalées depuis le début de nos aventures. Je lui indique une prise pour ses bottes, et commence le décompte : un, deux. . . Trois ! À ma grande surprise Ponce décolle, passe par-dessus le mur, et je dois lâcher prise pour ne pas tomber alors qu’il atterrit dans un buisson de fleurs. Faisant preuve la encore de ressources insoupçonnées pour son poids et sa taille, Ponce a donné une impulsion folle alors que je le soulevais de toutes mes forces, catapultant le compact invocateur sous l’effet de nos efforts combinés. Mais il est maintenant du bon côté du mur, et c’est au tour de Tal’var. Sûrement, le magicien ne me causerait pas tant de problèmes.

Nous travaillons ensemble depuis longtemps, et maintenant que j’y pense, nous n’avons jamais vraiment eux à escalader quoi que ce soit, et n’avons pas partagé la même monture lors de nos voyages en griffon. C’est donc avec surprise que je découvre que Tal’var a un vertige sévère ! Alors qu’il attrape mes mains et commence à se hisser sur le mur (qui est à peine plus grand que lui je le rappel), il devient soudainement mou, respire fort, et pâlit à vue d’œil en me regardant avec des yeux humides. Heureusement pour lui, il ne s’est pas mis à paniquer, et je peux hisser un poids mort de sa taille sans trop de problèmes. Fait intéressant, je n’ai pas senti de réelles différences de masse entre lui et Ponce. L’important, c’est que nous soyons tous dans les jardins de la demeure de Flamanges, mais je n’étais pas au bout de mes peines. . .

Méthodiques, et n’ayant aucune idée de l’endroit où Dame Ottilie aurait pu bazarder les documents de feu son époux, nous décidons d’inspecter les trois dépendances en premier. La plus proche est une grande cabane de bois, aux petites fenêtres, et à la serrure aussi ancienne que la porte est de mauvaise qualité. Je joue de mes crochets et fais chanter mon rossignol, et en un claquement de doigts la serrure saute, révélant. . . Des outils de jardinage. La plupart d’entre eux sont couverts de toile d’araignée, et au vu du retour à la nature des jardins, ce n’est pas étonnant. Mauvaise pioche. Nous nous dirigeons vers les vieilles écuries un peu plus loin, transformées en débarras et remplies de bric, de broc, de vieux outils et de caisses. Fouiller l’endroit aurait du être aisé, il suffit après tout de ne pas toucher aux outils reposant sur les murs et de vérifier où poser ses pattes. Saviez-vous que Tal’var, en plus d’avoir le vertige, avait la poisse ? Quelques instants dans l’écurie ont suffi pour qu’il se prenne les pieds dans une caisse, et cause la chute d’un vieux vase sur une étagère. Je ne mentirais pas sur ses réflexes, rattraper le vase in extremis demande une certaine dextérité et là, je dis bravo, par contre reposer le vase sur l’étagère, d’une seule main, sans regarder ce que l’on fait ne peut mener qu’a un seul resultat : la chute du vase, second épisode : quand un vase percute une série de râteaux. . .

La réaction à la cacophonie ne se fait pas attendre, et une fenêtre s’ouvre dans notre direction alors que le vieux gardien scrute les ténèbres, assurant sa femme sur ses intentions : il va sortir voir ce qu’il se passe. Nous nous faisons des signes, et tentons de nous dissimuler parmi les caisses et tentures qui traînent dans le dépôt. Ponce et Tal’var ne sont pas des experts, je suis certaine que le gardien ne tardera pas à remarquer la forme du magicien sous un drap sale, et le haut du carne de Ponce qui brillera à la lueur de sa lanterne. C’est alors que Ponce s’agite et mime des choses pour attirer mon attention. Je n’y comprends rien, jusqu’à ce qu’il murmure un mot qui nous sauvera la mise : renard. Je prends donc mon second visage, me tapis dans les ombres et attend que le gardien s’approche pour le surprendre. Au moment où il lève sa lanterne dans l’écurie, je lui passe entre les jambes ! Éclair roux sous sa lumière, poussant au passage plusieurs outils, alors que je détourne son attention de la dépendance. Persuadé qu’il n’a pas affaire à des cambrioleurs, mais à l’animal le plus pataud du monde, il retournera se coucher. Tal’var jure qu’il ne touchera plus à rien, et nous reprenons les fouilles (il ne tiendra pas sa promesse), mais les écuries ne révéleront rien d’intéressant, quelques bricoles anciennes et une potion cabossée oubliée au fond d’une caisse.

La dernière dépendance sent bon le grain et les épices, une sorte de garde-manger ou de séchoir. Nous devisons sur l’intérêt d’y pénétrer, alors que Ponce nous assure qu’il serait plus prudent de vérifier toutes les possibilités, mais nous décidons de ne pas nous y intéresser, d’abord parce que nous voulons limiter les maladresses d’un certain magicien, et d’autres parts parce que les chats sauvages s’en donneraient à cœur joie dans les nourritures. Il ne reste alors qu’un endroit où les documents peuvent avoir été stockés : à l’intérieur de la demeure même, sous la vigilance des deux molosses miniatures et de leur désagréable maîtresse. . .

Après s’être heurté à une résistance de la part de la serrure de la porte de service, nous pénétrons le manoir de Flamanges par la porte vitrée de la terrasse, dont les bosquets et les jardinières sont impeccables, d’ailleurs, et qui semblent concentrer le peu d’effort que le jardinier veut bien fournir. À ce moment, nous décidons de nous séparer : Tal’Var et Ponce iront arpenter le rez-de-chaussée, alors que je me glisserai à l’étage, à la recherche de bureaux ou de stockages pouvant accueillir les documents et les correspondances entre Blaise de Flamanges et Franz Misfit.

Renardant dans les marches menant au niveau supérieur, je constate le premier piège de cette demeure aux allures de dangereux donjon : l’escalier est aussi vieux que la maison même, et chaque planche est une alarme grinçante. Contourner cet obstacle demandera de l’agilité, et que je progresse très doucement sur le bord de chaque marche pour éviter les bruits. Maintenant que j’y pense, j’aurais sans doute pu escalader la rambarde et expédier la manœuvre, mais à ce moment-là, je voulais vraiment éviter d’attirer l’attention des séides angoras de la vieille Ottilie. En parlant de la vieille, sa chambre se trouve pile en face de la montée des escaliers, une grande et ouvragée porte de bois de qualité, flanquée d’une porte plus petite, tout aussi détaillée et arborant le symbole des terribles gardiens de l’endroit : une paire de têtes canines aux grands yeux. . . Je prends grand soin de ne faire aucun bruit, et me jure que je ne pénétrerais pas cette pièce sauf sous la contrainte. Plusieurs salles, bureaux et bibliothèques forment l’étage, ainsi que la chambre de Sophie, la dame de compagnie de la vieille Ottilie. Trouver des documents n’est pas difficile, mais tous sont rapport à Dame Ottilie et aux temps récents, ainsi qu’à un certain nombre de plaintes adressées à Boislac : « Des griffons passent au-dessus de ma propriété », « des gens viennent frapper à ma porte », « le chemin n’est pas entretenu », « Des étrangers parcourent les routes », etc, etc. La dame Ottilie, aussi charmante ait-elle été dans une autre vie, semble vouloir le moins de contact possible avec le monde au-delà de ses jardins. Hélas, pour moi l’étage ne produira rien d’autre que la peur de réveiller les deux horribles molosses à chacun de mes pas.

Pendant ce temps, Ponce et Tal’var parcourent les pièces du bas. Lingeries, cuisine, débarras et j’en passe font partie des utilitaires classiques et des indispensables à toute maison riche, et le rez-de-chaussée semble tous les accueillir. Usant de magie pour éclairer leur chemin, les deux arcanistes prennent soin d’éviter l’aile où dorment les deux vieux gardiens du manoir, ceux-là même dont nous avons attiré l’attention lorsque nous fouillions les écuries. Ne faisant pas plus de bruit que cela, notamment grâce aux épais tapis, ils remarquent une porte qui s’ouvre sous l’escalier principal de la sombre demeure, et mène vers les profondeurs sous le manoir. . . Une simple pièce, un débarras accueillant multiples caisses, piles de bois et tout un tas de bric-à-brac laissé à vieillir loin des regards. Un détail, cependant, attire leur attention, une porte bien plus récente que toutes les autres et munie d’une serrure d’une certaine qualité, un passage scellé qui dénote avec le reste de la demeure endormie. Incapable d’aller plus loin d’eux même, leurs talents de cambrioleurs étant plus que limités, ils se résignent à fouiller un bureau non loin de la chambre des vieux gardiens. Ponce met son nez dans les tiroirs, alors que Tal'var s’empare d’un cadre portrait qui attire son attention. . .

« Qu’est-ce que vous avez ? ». Bredouille à l’étage, je suis revenu à leur niveau, et les ai surpris dans leur fouille du bureau. Je pensais pourtant avoir fait le minima de bruit nécessaire pour annoncer ma présence ! Et si Ponce me remarque avec son flegme habituel, Tal’var, lui, fait un bond hors de ses bottes et lâche le cadre, qui entame sa chute vers le sol. Le magicien imagine déjà le bruit, les éclats de verre et de bois, les terribles aboiements provenant de l’étage et le branle-bas de combat des vieux serviteurs. . . Mais rien ne vient. « Qu’est-ce que vous avez ? » Dis-je une seconde fois, alors que je repose délicatement le cadre sur une commode, loin de Tal’var, qui murmure quelque chose dans le goût de « plus jamais je suis volontaire », ou une chose comme ça. Un rapide tour de parole nous pointe vers le seul endroit où peuvent se trouver les documents qui nous intéressent : la porte verrouillée du sous-sol.

La serrure se montrant particulièrement coopérative, il ne faudra que quelques minutes pour ouvrir la porte et derrière, c’est le jackpot, un peu trop en fait. Des caisses, sur des caisses, sous des caisses, remplis à vomir de papiers et de carnets, tous portant la signature de Blaise de Flamanges. Il n’y a plus qu’à trouver les bonnes dates, les bons noms, et avec de la chance cela nous mènera tout droit vers Misfit, ou la Charte ! Ponce et moi, à la lumière d’une lanterne, arpentons les documents pendant que Tal’var, qui ne veut plus toucher à rien (vraiment cette fois), monte la garde.

C’est ce moment que choisit le vieux gardien pour s’intéresser aux va-et-vient si tard dans les couloirs. Armé de sa lanterne et de son courage, le vieil homme ouvre la porte sous l’escalier, aperçoit de la lumière en contrebas, et alors qu’il pose le pied sur la première marche en lançant un "qui va là ?!", étouffe à peine un bâillement avant de s’effondrer, terrassé par un sommeil soudain. Tal’var se serait félicité de son intervention rapide, si le vieil homme n’avait pas basculé vers l’avant en direction de la cave, et que son corps n’avait pas lourdement heurté les quelques marches qui le séparaient d’un sol plat. Assommé, mais pas en danger, le vieil homme n’était plus un problème pour le moment, cependant la chute a provoqué de l'agitation, et sa femme, la vieille gardienne, ne tarde pas à venir constater l’état de son mari, inquiète du bruit fort et soudain dans la cave, et qu’il ne réponde pas à ses appels. Mais avant qu’elle ne puisse tourner les talons et aller réveiller Sophie, la dame de chambre à l’étage, Tal’var la fera s’écrouler d’un sommeil magique, cette fois-ci sur l’épais tapis de l’entrée, qui amortira sa chute et étouffera le choc.

Nous sommes maintenant tranquilles, et pendant presque une demi-heure, durant laquelle notre magicien veillera sur le sommeil des deux gardiens, nous fouillons les caisses, arpentons les documents, et lisons des correspondances. Nous quittons finalement la demeure encore endormie avec un nom et une adresse, refermons derrière nous les portes, et escaladons une nouvelle fois le mur d’enceinte avant de disparaître dans les ténèbres de la nuit. . .

Au lendemain matin, le manoir Flamange se réveil, sans doute perturbé des événements étranges de la nuit précédente, et par deux vieux gardiens endormis dans les couloirs. Mais qui ira s’intéresser aux plaintes, encore, de cette Dame dont les cris aux loups incessants sont ignorés depuis des mois par le bourg voisin de Boislac ? Pendant ce temps, à l’Auberge du Poisson Chat, nous partageons nos trouvailles avec le reste de nos compagnons. Frey est toujours au plus mal, et Jelram est opposé à la faire quitter le lit, et nous conseil donc de prendre de l’avance, ils nous rattraperons. Prenant soin de leur indiquer nos prochaines étapes, Ponce, Tal’var, Pygmalion et moi-même quittons Boislac en direction de Havresel, où un certain Xantif se serrait procuré par le passé des documents appartenants à la société naturaliste.

De demi-piste en demi-piste, nous progressons lentement sur le plateau d’une chasse aux trésors entamée il y a des années. Nous ne pouvons qu’espérer, alors, que Simonetta Clattuc, ai déjà abandonné la partie. . .
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Message par Jordan H Dim 5 Sep - 20:58

Les quelques jours passés à Havresel furent tragiques.

Nous avons fait la connaissance du fameux Xantif, un vieil homme extrêmement sympathique propriétaire de la boutique : L’arcaniste, possédant une collection d’objets divers et varié avec une préférence pour ceux liée à Chalia et Heoppras, et ayant la particularité de n’ouvrir qu’à partir de minuit.
Xantis, nous apprit qu’ils ne posséder plus de documents relatifs au conservatoire, mais nous donna le nom d’un de ses fournisseurs, un certain : Adrian Mancurio, qu’il qualifie d’aventurier, archéologue et pilleur de tombe, un homme tout à fait sympathique surement. Il nous indiqua que Alvina sa voisine de commerce pourrait nous donner plus d’informations à son sujet.  

Alors que nous nous rendons voir Alvina, le lendemain, nous apprenons que Xantis était mort, agressé dans sa boutique. Ils sembleront que des sbires de Simonetta (sans doute) nous ont retrouvé et ont tenté d’interroger le vieil homme.
Ponce mal à l’aise face à cette situation, décida changer d’air. Quelque instant plus tard, Laureline partie le rejoindre, pendant que Pygmalion et moi restons sur place.

C’est avec une certaine frayeur que nous voyons arrivé quelques minutes plus tard, un groupe de marins portant sur des civières de fortune nos deux compagnons. Laureline et Ponce s’était fait attaquer pour les meurtriers de Xantif, qui n’avaient surement pas eu les informations voulues.
Sans l’interventions de ces marins, je ne sais pas ce qui serai advenu de nos compagnons. J’ai ressenti une grande impuissance face a cet évènement.

Devant ces faits nous faisons part de notre situation à la milice, et Laureline propose de piéger les meurtriers en leur faisant croire à une nouvelle piste.
Nous nous rendons, quelques jours plus tard et en début d’après-midi, dans une maison rencontrer un faux couple d’informateur, protéger discrètement par quelques miliciens cachés dans leur maison. Nous y retournons le soir, suivi...

Profitant de la nuit, nos agresseurs s’infiltrèrent par le toit. Le piège se referme.
Pygnalion et moi endormons deux des intrus, tandis qu’un troisième fait face aux miliciens. Malheureusement, leurs chefs s’enfuient rapidement. Les trois hommes capturés nous apprirent que leur chef se nomme « Benjami » et qu’ils viennent de Yipville, mais rien de plus concret.

Entre temps, Alvina nous avait remis une adresse avec laquelle elle avait échanger avec Adrian Mancurio : Chez une certaine Irena Portils à Terre-bouc.

Une semaine en mer plus tard, nous arrivons à Terre-bouc, une vaste ville paysanne.

Après avoir reverser nos chambres à « L’Octave » une auberge charmant faisant face à la guilde des bardes, nous nous rendons à l’adresse indiqué.
Notre rencontre avec Mademe Portils, et ses deux enfants ne ce n’est pas forcement bien passé, elle ne semble pas vouloir parler de Adrian et nous à froidement éconduit.
Face à cette porte fermée, nous somme parti en quête de réponse à travers la ville, interrogeant la guilde des bardes, la milice… et c’est au temple de Xas que nous avons trouvé quelques réponses.

Notre homme, a été reconnu coupable de profanation et de pillage de tombe il y a quelques années, depuis il a quitté la ville et n’as bien entendu laissé aucune adresse. Notre seule piste semble donc être Irena Portil, encore faut-il qu’elle accepte de nous parler…
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Message par oursnibal Dim 19 Sep - 18:36

A ne pas prendre en compte

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Message par Etienne Jeu 7 Oct - 19:58

Et on continu notre quête de la charte voyageuse, prochaine étape Fort Ponant mais avant il est temps de dire au revoir à Fray et Jel'Ram pour cause de parentalité "alors oui c'est plus vrai pour l'une que pour l'autre" mais apparemment notre médecin s'est attaché aux petits Maïron et Lydia, c'est fou comme les choses évolues mais on se quitte pas de vu pour autant.

Du coup en passant par Valfort, on récupère des renforts en la personne d'Adelion, un solide gaillard à l'allure martial "oui c'est vrai pas trop j'espère" et Zaheli, une gnome "tu crois que Laureline fera la différence maintenant?" qui, et bien ma foi ne paye pas de mine mais bon on verra .....

Toujours est il que l'on se pose à l'auberge des Platanes et l'on reprend nos recherche de cette anguille d'Adrian Moncurio, du coup on passe à la guilde des aventuriers et auprès des autorités mais mis à part pour nous confirmer qu'il est peu recommandable mais que l'on ne l'a pas vu depuis un moment, ça s'annonce encore laborieux cette histoire. Il est bien question d'un pillage de catacombes qui remonte à quelques années maintenant mais c'est encore relativement froid comme piste.

Du coup, pendant que tout le monde tourne plus ou moins en rond, notre petite Zaheli s'en va à la pêche aux informations de son côté et apparemment elle arrive à trouver les bonnes personnes "Comment ça c'est pas clair? Tout le monde à des copains qui peuvent rendre service non?". Notre anguille serait apparemment planqué dans les dites catacombes qui aurait plus ou moins été nettoyées par le passé du coup on dirait que l'on est parti pour une descente dans des ténèbres avec option morts-vivants si on a pas de bol, va falloir s'équiper en conséquences.

Et c'est ainsi qu'après quelques emplettes "t'inquiète je me suis occupé du ravitaillement" et le recrutement d'une paladine nommée Gaël qui été présente lors de la précédente expédition dans les ténèbres parce qu'on est jamais trop prudent, on passe rapidement à l'action "oui prendre une journée pour bien se préparer c'est pas perdre son temps ma petite".

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Message par Etienne Sam 9 Oct - 12:29

De ce qu'on nous en a dit elles ont déjà été nettoyées par le passé mais vu l'insistance des gens du coin sur le fait qu'il vaut mieux les éviter ça n'annonce rien de bon mais quand faut y aller faut y aller.

Il y fait sombre et froid mais notre guide semble avoir une idée des endroits où pourrait se planquer notre anguille et c'est sur un échange de voix plutôt animé que nous tombons, avec une voix familière qui plus est. C'est cet enfoiré qui m'a assommé la dernière fois et une bande de loubard qui sont là pour notre proie on dirait "oui comme tu dis tout les œufs pourris dans le même panier", et bien quand faut y aller, laissons les plus grands passer devant, et on a le nombre pour nous en plus.

Et on commence avec .... une boule de feu tirée par la hache géante d'Adélion "comment ça too much?", apparemment le truc de Zaheli c'est l'arbalète, Laureline à l'air d'avoir un compte à régler elle aussi, Gaël s'avance, Pygmalion aussi avec prudence, Talvar reste en retrait et moi aussi, non s'en avoir lâcher un molosse infernal dans les patte de l'autre ruffian "non c'est faux je n'en profite pas". Cela s'annonce plutôt bien jusqu'à se que des craquements venant d'en dessous commencent à ce faire entendre, manquerait plus que le sol s'effondre sous nos pieds tiens ......

Et ben je vous le donne dans le mille c'est exactement ce qui arrive dans le gros de la mélée d'abord Pygalion qui chute puis l'autre empafé avec mon toutou accroché au mollet et c'est ensuite au tour de Zaheli, on se retrouve à combattre sur deux niveaux.
"Comment ça on est mal barré, attend on est où déjà? ah oui, c'est la merde." Dans la poussière qui se disperse, on découvre les locataires des lieux, squelettes et zombies et pas qu'un peu, et là on commence un peu à s'inquiéter, n'écoutant que leur courage Adélion et Laureline saute en bas pour secourir nos amis et Talvar et moi restons au dessus pour les soutenir et ça tourne vite au bourbier, ces trucs ne veulent vraiment pas crever, et nous on s'épuise. En bas, tous se retrouvent mal en point, Pygmalion n'est vraiment pas taillé pour ce genre d'affrontement, Gaël est pas loin d'y passer , Laureline et Adélion n'en mène pas large et Zahéli préfère se replier à l'étage grave à une corde, Talvar et moi tentons de notre mieux d'apporter notre aide à grand coup d'écrans, d'éclairs, d'immobilisations et d'invocations mais les toutous n'aiment vraiment pas les morts vivants "en même temps un tas d'os qui bouge et qui essai de te tuer c'est tout de suite moins appétissant", par contre on peut compter sur l'aide d'un centaure boulanger des plus vigoureux. Et pendant que l'on galère, cette fouine de Moncurio en profite tenté de se faire la malle, en vivant un coffre en passant, déformation professionnelle j'imagine mais Zaheli l’accueil avec un carreau dans le genou. Finalement, les macchabées finissent par retourner à la poussière, il ne reste rien de la bande de malandrins, on va pouvoir panser nos plaies et enfin avoir une discussion avec monsieur l'anguille. "oui c'est vachement costaud les mort-vivants, faudra que je test ça une jour, ou pas ..... je sens que ça va grincer des dents"

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Message par Stéphane Dim 23 Jan - 11:04

Prochainement le résumé du manoir d'Halowqueen (navré pour la longue attente, je ne suis pas doué pour l'écriture).
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Message par Jordan H Jeu 27 Jan - 10:00

Alors que les évènements dans ce mystère manoir me laisse perplexe. Nous fûmes convoqués par Dame Summerset à l’Alliance Azur.

« Hylley Fenzel un client de la guilde semble avoir des problèmes, un groupe d’hommes suspect ont été aperçu autour de chez lui, aussi Dame Summerset souhaite que l’on se rendent chez lui au plus vite. »

Sur la route, le nom de Fenzel semble rappeler quelque chose à Ponce et Laureline, une de leur ancienne mission les auraient amenés à se rendre dans le manoir du frere de Hylley : An Fenzel, victime d’une attaque à base de minotaure dont le contrôle aurait échappé aux assaillants.
Il semble donc que quelqu’un en a après cette famille.

Arrivé sur place, nous fûmes accueillis pour ce qui semblait être des mercenaires nous interdisant le passage. La situation a rapidement viré à l’affrontement, au bout du compte les agresseurs été dirigé par Victor Maville. Celui-ci rechercha un document laissé par le feu An Fenzel que Hylley avait récupérer.
An Fenzel, été le comptable de Fergus Wilder (un membre du conservatoire des Iles et membre du VPL), et avais compilé des preuves des malversations du VPL. Une fois Maville remis à l’autorité de la cité, nous repartîmes une fois de plus pour Deucas remettre le document à monsieur Wilder. Ce dernier, sous ses révélations, pris la décision de retirer son soutien au VPL.
---
Cependant, les chose ne s’arrêtèrent pas là. Les forces de Deucas avait connaissant d’une transaction entre le VPL et l’armateur Lewyn Barduis à Abonce et souhaitait que l’on s’y rende afin de s’assurer de la que le VPL ne tenterai rien de malavisé.
Après un voyage en mer, pour le plus grand déplaisir de Zaëli. Nous nous rendions à la demeure de monsieur Barduiss en bord de mer. Etant déjà en réunion, son assistance nous fit patienter.

Laureline, restée dehors, gardait les chevaux, entendit des éclats de voix sur la plage. Barduis et Julian Bohost (Envoyé du VPL) semblait en désaccord, très rapidement la situation dégénéra.
Julian appela des renforts, débarquant d'un canot sur la plage, tandis qu’il menaça Barduiss pour qu’il le suive.

Laureline lança l’alerte, et pris son arc avant de s’élançait au secours de l’armateur. Le reste d’entre nous s’élancèrent également, dont l’assistance de Barduiss qui se révéla une bonne combattante.
Tandis que les flèches, les sorts et les coups de hallebarde fusaient, Zaëli arriva à saboter le canot adverse grâce à un carreaux bien placé. N’ayant plus d’échappatoire, Julian cessa ne se battre.
Face à cette tentative d’enlèvement, Barduiss fût bien décider à témoigner contre le VPL. Ce témoignages et les preuves de Fenzel risque de me battre un coup final au VPL.

PS : Chose étrange, il semblerait que l’auberge dans laquelle nous séjournions à Abonce, fut la cible d’un ou d’une pyromane… heureusement les dégâts furent superficiels
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Message par Etienne Ven 18 Fév - 17:10

Votre aimable serviteur s'excuse pour le trou dans la narration, le temps de trouver une pelle pour combler le tout.
Bisous
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Message par Typhaine Ven 18 Fév - 17:16

Journal d’un Renard, Chapitre vingt-deux : La chasse est ouverte.

Maintenant au fait des machinations de Namour, l’insipide coordinateur des travailleurs de Deucass, et de la catastrophe qu’il pourrait provoquer avec les deux sceaux en sa possession, c’est une course contre la montre qui débute.

Après d’ultimes préparatifs, nous sommes déposés au fond du cratère principal de l’île de Throy, qui abrite les ruines de l’ancienne cité troglodyte et une porte vers l’enfer, littéralement. Notre mission est d’explorer la zone, de dégager un passage pour une force plus conséquente et, si les dieux sont avec nous, de mettre un poing final à Namour.

D’entrée de jeu, nous sommes confronté à une faune monstrueuse, sous la forme d’affreux chiens-hérissons aux babines pendantes, qui nous attaquent en projetant les aiguillons qui protègent leur corps mou et maladroit. Ces Dog-épics ne sont pas des adversaires redoutables, et connaissent les mêmes craintes que les animaux ordinaires, mais leur nombre est suffisant pour percer nos défenses. La végétation de l'endroit est abondante, mais rase, et dispose d'eau en quantité appréciable. Nous installons notre premier camp ici, et progressons vers notre mission.

Une grande arche nous accueille dans les parois du cratère, nous invitant à progresser dans les ténèbres. Ponce peut identifier des inscriptions en Chaotique, parce que ce gnome parvient encore à me surprendre aujourd’hui, et reconnaît des runes de défense liée à une énigme : « Si vous me possédez, vous voulez me partager. Si vous me partagez, vous me tuerez ». Nous ne saurons jamais, je l'espère, ce que font les runes de défense, car la réponse est « un secret ».

L’arche s’ouvre sur une salle plongée dans les ténèbres par d’obscurs maléfices, qui étouffent nos lanternes et diminuent nos lueurs magiques. Nous progressons à tâtons le long des murs, espérant éviter de mauvaises rencontres. Des murmures se font entendre dans l’obscurité, et bientôt des flèches heurtent les murs autour de nous. Sous l’inspiration d’Adolyon, nous nous rendons au silence et continuons à progresser : nos assaillants sont aussi aveugles que nous. Une fois arrivée de l’autre côté, une percée dans les ombres nous permet d’identifier une bande de Diablotins, nichant dans un effondrement au centre de la pièce. Nous décidons de les ignorer pour le moment.

L’escalier qui nous mène au niveau inférieur s’ouvre sur deux passages, l’un à gauche et l’autre en face de nous. Nous prenons la gauche, et atteignons une autre arche décorée d’images et d’inscription. Ponce et Talvar enquêtent, maintenant prévu des pièges magiques, et déterminent qu’il ne s’agit que de décorations. C’est ce moment d’imprudence que choisit un immonde Poulpe-de-porte, accroché au plafond, pour piéger Ponce puis Talvar dans ses tentacules. Les pensées tordues de l’invocateur, et les flammes du magicien auront raison de la menace sans dommages de notre côté.

Plus loin, le corridor s’ouvre sur deux culs de sacs : une alcôve abritant deux portes de transport aujourd’hui inactives, et un couloir sur le point de s’effondrer. Nous ne pouvons progresser plus loin dans cette direction.

Faisant demi-tour, nous attirons l’appétit d’une paire de spectres. À moins d’être accompagné d’un clerc, personne ne sort d’une telle rencontre sans blessures sévères, et c’est Ponce qui le premier sombre dans l’inconscience. Malgré les soins magiques et les sels de réveil, il ne reprend pas connaissance. Nous devons retourner au camp de base, où Pygmalion nous attend avec plusieurs rangers de Cadwall. Avec de la chance, Ponce reprendra ses esprits pour notre prochaine expédition. . .

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